comment-je-vais-en-vrai
Dis donc, comme elle a retrouvé le forme, celle qui écrit ce blog!
Regardez comme son sourire ne la quitte plus.
Elle qu’on croyait avoir perdue. Perdue au fond d’un abîme sans fin, dont il est si difficile de trouver le chemin qui permet de le quitter.Apparemment elle l’a trouvé………….

Mais ça, c’est juste ce que vous pensez…Car non je ne l’ai pas trouvé. Je mens à tous, même à moi-même.
Je ne suis pas encore remontée.Oui le sourire est de retour. Oui j’ai une forme époustouflante. Oui je rigole avec vous tous.Mais non, je ne vais pas bien.Je vais même très mal.

J’ai réfléchi à ça tout à l’heure.Car malgré cette forme apparente, qui est là même quand je suis seule, je suis au fond.Il faut être honnête avec soi.Et se dire qu’on va bien, juste parce que le sourire est là, juste parce que je danse au milieu du monde, ne suffit pas. Car malgré tout ça, reste toujours en moi ce désir de mourir.
L’envie folle de partir.Sourire ne suffit pas.Il ment aux autres. Il a même réussi à me mentir à moi.
Mais la question est revenue: Comment vas-tu, toi qui voudrais tant mourir?
La réponse est dans la question……………….
Ce que je suis en train de faire, c’est user mes dernières forces. Pomper au fond de moi le reste de ce qui me tient. User cette force pour sourire et toujours m’amuser. Mais cette force a une limite. Et je ne la connais pas……………..
En ai-je pour deux mois? Trois? Quatre peut-être? Ou bien pour deux semaines? Deux jours? Deux heures?
Lorsque la dernière goutte de cette essence sortira de moi, dans le dernier sourire vrai, le dernier rire éclatant, le dernier pas enjoué, que deviendrai-je? Un corps sans âme? Un corps rempli de noir, de peur, de peine, de souffrance? C’est ce qu’il est déjà…………… Mais mon sourire ment.
J’illumine des vies. C’est eux qui me l’ont dit. Voilà comment certains m’appellent: “le rayon de soleil”, “la bouffée d’air frais”
. Vous êtes plusieurs à m’accueillir à grands sourires et cris de joie. Merci à vous, merci à vous pour tout ça. J’ai de la chance mais plus la force de l’apprécier vraiment.
Heureuse d’être un rayon de soleil pour vous.

Mais le rayon de soleil pleure en cet instant……………….
Il est triste. Il a mal.
Il illumine mais ne réchauffe pas.Je vous remercie pour tout ça.
Je suis heureuse que vous voyez ça en moi. Même si ce rayon est froid à l’intérieur. Même si ce rayon n’est qu’un mirage…………. Cet air frais du courage.
Le courage naturel de sourire toujours.
Mais vous le savez bien, vous l’avez bien vu il y a peu, le sourire n’était plus là. Vous ne disiez pas tous ce que vous en pensiez, mais plusieurs d’entre vous m’ont dit avoir mal au coeur de me voir comme ça. Et bien, si vous saviez, en vrai dedans je suis encore comme ça.
Je suis triste et je pleure. En dehors je souris et je virevolte. Je fais la folle et je rigole. Quel joli masque que je porte! Dire que j’ai réussi à y croire moi-même………………..

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